Cette vulnérabilité particulière est généralement associée à des besoins de protection accrus, et parfois, à des droits particuliers. Notons que la protection accrue accordée à certains groupes de personnes ne doit pas servir de prétexte pour affaiblir la protection générale. Les catégories trop rigides ne permettent en effet pas de tenir suffisamment compte des situations individuelles.
Sans vouloir dresser de catégories fixes et déterminées, nous observons que les groupes suivants sont généralement considérés comme vulnérables par la législation européenne: les requérant-e-s d’asile mineur-e-s accompagné-e-s et non accompagné-e-s (RMNA), les femmes seules ou accompagnées, les familles, les personnes LGBTQI, les victimes de la traite des êtres humains, les victimes de torture, les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes avec des problèmes graves de santé physique ou psychique, les victimes de mutilation génitale, etc.
Ces groupes ne constituent pas une liste exhaustive.