Familles d’accueil
L’OSAR a introduit avec succès le modèle de l’hébergement de personnes réfugiées en famille d’accueil pendant la crise syrienne de 2015. Lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, elle l’a réactivé et temporairement mis en œuvre dans toute la Suisse en réussissant à dégager des solutions sur mesure avec la quasi-totalité des cantons. Certains limitent l’offre aux personnes réfugiées d’Ukraine possédant le statut de protection S, tandis que d’autres l’ouvrent aussi à d’autres personnes réfugiées. Plusieurs cantons organisent depuis des années l’hébergement de différents groupes de personnes réfugiées au sein de familles d’accueil, preuve que le modèle peut être utilisé pour différentes communautés.
De nombreux cantons offrent par ailleurs une possibilité supplémentaire d’hébergement pour les enfants en mettant les personnes requérantes d’asile mineures non accompagnées (RMNA) en relation avec des familles d’accueil, aussi appelées familles nourricières. À la différence de l’hébergement collectif, le modèle de la famille nourricière permet aux enfants de grandir dans un environnement protégé et stable.
Compétences
La compétence de l’hébergement en famille d’accueil peut incomber au canton ou aux communes. Les autorités compétentes en confient parfois aussi l’organisation à des œuvres d’entraide ou à d’autres organismes tiers. Les conditions-cadres de l’encadrement et de l’accompagnement des familles d’accueil varient grandement en raison du système fédéraliste de la Suisse.
L’hébergement privé permet aux personnes réfugiées de vivre directement au cœur de la société, ce qui favorise la compréhension mutuelle et renforce leur intégration sociale, linguistique et professionnelle.
Vous trouverez plus d’informations sur le sujet sur notre page « Hébergement privé »
Notre engagementÂ
Ancrage de l’hébergement en famille d’accueil dans le domaine de l’asile : depuis le début de la guerre en Ukraine, de nombreux cantons permettent aux personnes réfugiées au bénéfice du statut S d’être hébergées dans des familles d’accueil. L’OSAR souhaite développer ce modèle à succès et en faire un élément à part entière du domaine de l’asile. Tous les groupes de personnes réfugiées doivent pouvoir y accéder.
Encouragement des familles d’accueil pour jeunes : de nombreux cantons permettent aux enfants non accompagné·e·s de moins de douze ans de vivre au sein d’une famille d’accueil. Cette forme d’hébergement est toutefois aussi judicieuse et bénéfique pour les enfants non accompagné·e·s plus âgé·e·s. L’OSAR s’engage en faveur d’un hébergement adapté aux besoins des personnes mineures non accompagnées en famille d’accueil.
Standardisation et professionnalisation : les autorités compétentes doivent assurer un niveau professionnel de mise en relation, d’accompagnement et d’encouragement pour assurer le succès de l’hébergement privé. Des standards, des processus et des modèles d’indemnisation uniformes et adaptés au rôle des familles d’accueil doivent être mis en place. L’OSAR soutient les autorités, coordonne les parties prenantes et forme les familles d’accueil sur les questions liées à l’exil et en matière de compétences transculturelles.
Encouragement de l’intégration et participation sociale : l’hébergement privé promeut l’intégration des personnes réfugiées. Les familles d’accueil les aident à apprendre la langue et à trouver leurs marques dans le quotidien et peuvent apporter un soutien scolaire ou accompagner la recherche d’emploi. Elles favorisent aussi leur intégration sociale en les mettant en contact avec leur propre famille et leur cercle de connaissances ou en leur donnant accès à la vie communautaire, aux associations ou aux activités de loisirs.
Sensibilisation et acceptation sociale : l’hébergement de personnes réfugiées au cœur de la société sensibilise la population à leur cause et accroît l’acceptation sociale. L’hébergement privé favorise ainsi la compréhension mutuelle et un meilleur vivre-ensemble dans la société.
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