Les victimes de la traite des êtres humains ne sont pas suffisamment protégées dans la procédure d’asile suisse. Des mesures doivent donc être mises en place. Les organisations exigent notamment une approche uniforme et une protection globale des victimes, y compris des personnes qui ont été exploitées à l’étranger. Les victimes de la traite ne devraient pas être transférées dans d’autres États du système Dublin. Des garanties individuelles doivent être au moins obtenues. L’interprétation de la notion de réfugié doit également être adaptée.
Le 18 octobre 2019, l’OSAR a participé avec d’autres organisations au symposium «Les victimes de la traite des êtres humains en tant que requérants d’asile: enfin en sécurité en Suisse?», organisé à Berne par le Centre d’assistance aux migrantes et aux victimes de la traite des femmes (FIZ). Lucia Della Torre, juriste à l’OSAR, a apporté l’expertise de l’OSAR sur la situation des victimes de la traite en Italie. Divers autres experts ont également participé et donné des conférences, notamment un membre du Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) et le Secrétariat d’État aux migrations (SEM). A l’occasion de cet événement, les organisations participantes ont présenté leurs demandes au SEM pour une meilleure protection des victimes de la traite dans le cadre de la procédure d’asile suisse. Les revendications vont dans le même sens que celles du GRETA, adressées début octobre à la Suisse.
ASTREE, Antenna MayDay/SOS Ticino, Berner Rechtsberatungsstelle für Menschen in Not, Centre Social Protestant, Centre d’assistance aux migrantes et aux victimes de la traite des femmes (FIZ) , Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR): Demandes des acteurs de la société civile adressées aux Secrétariat d’Etat aux migrations à l’occasion du jour européen contre la traite des êtres humains, le 18.10.2019 (all.)