Lâorganisation actuelle de lâaide sociale en matiĂšre dâasile varie fortement dâun canton et dâune commune Ă lâautre, ce qui conduit Ă une inĂ©galitĂ© des droits. Sachant que dans de nombreux cantons, les bases de calcul de lâaide sociale en matiĂšre dâasile ne sont pas accessibles au public, la maniĂšre dont est fixĂ© le montant des besoins de base demeure floue.Par consĂ©quent, il manque une vue dâensemble systĂ©matique des pratiques cantonales qui permettrait dâeffectuer une comparaison, attendue depuis longtemps, tout comme une analyse approfondie des effets de lâaide sociale en matiĂšre dâasile sur lâintĂ©gration et les moyens de subsistance des personnes concernĂ©es, exigĂ©e dans le postulat. Du point de vue de lâOSAR, les prestations rĂ©duites de lâaide sociale en matiĂšre dâasile pĂ©jorent considĂ©rablement lâintĂ©gration, en particulier celle des familles et des enfants.
Les taux rĂ©duits de lâaide sociale en matiĂšre dâasile, dĂ©jĂ trĂšs infĂ©rieurs Ă lâaide sociale ordinaire selon les cantons et les communes, pour les personnes au bĂ©nĂ©fice des statuts F et S ne se justifient pas aux yeux de lâOSAR. En effet, les besoins de base sont les mĂȘmes pour tous les ĂȘtres humains, indĂ©pendamment de leur statut de sĂ©jour. Ainsi, lâOSAR demande que lâaide sociale soit accordĂ©e aux personnes admises Ă titre provisoire et aux personnes en quĂȘte de protection au mĂȘme titre que celle accordĂ©e aux personnes rĂ©fugiĂ©es reconnues.